Plante annuelle à bisannuelle
20-50cm
L’origine du souci des jardins reste incertaine. Sainte Hildegarde de Bingen l’appelle Ringula et lui attribue de grandes forces, entre autres, contre les empoisonnements. Ses fleurs renferment des substances anti-inflammatoires et favorisent la cicatrisation. La pommade de souci est appliquée sur les lésions, les meurtrissures, les contusions, les ulcères et les inflammations cutanées. On utlisie sa tisane pour faire des gargarismes.
Habitat et culture
Originaire d'Europe méridionale, le souci est cultivé dans toutes les régions tempérées du monde. Se multipliant par semis, il pousse sur presque tous les types de sols. En été, dès l'éclosion, les fleurs sont ramassées, puis séchées à l'ombre.
Principaux effets
- Anti-inflammatoire
- Soulage les contractions musculaires
- Astringent
- Arrête les hémorragies
- Guérit les blessures
- Antiseptique
- Purifiant
- Oestrogène léger
Usage
Vertus thérapeutiques : Le souci est antiseptique. Certains de ses constituants sont fongicides (surtout le suc résineux), antibactériens et antiviraux. II a une action cicatrisante sur les capillaires, ce qui explique son efficacité en cas de coupures, de brûlures, de varices et de diverses inflammations.
Remède dermatologique : Le souci soigne surtout les petits problèmes de peau. Il s'applique sur les coupures, les écorchures et les blessures, sur les inflammations et les coups de soleil. Egalement efficace contre l'acné et les éruptions cutanées, il guérit des maladies comme le pied
d'athlète, les candidoses et la teigne.
Troubles digestifs : En usage interne, infusé ou en teinture, le souci résout les inflammations
du système digestif, comme la gastrite ou l'ulcère gastrique.